Modeste

Modestie, quant tu me tiens


"Tout est relatif" disait Einstein. "mais le romantisme est absolu" répondait un autre. Comme la coupe de cheveux pourrais-je rajouter à mon tour.

Je ne suis pas connu pour ma modestie, loin de là, tant il est vrai qu'il m'arrive souvent de me mettre en scène dans des situations où je m'accorde, bien volontiers, le beau rôle. Mais n'est ce pas mon droit ? Ainsi beaucoup me perçoivent comme orgueilleux, voire vaniteux ou même grotesque. Certains s'en amusent, constatant que mon ego démesuré n'est, en réalité, qu'une distance que je me plais à prendre avec moi même, comme pour mieux m'observer, vu d'en haut. D'autres s'en foutent totalement. D'autres également ne se posent même pas la question, trop absorbés qu'ils sont par observer leur propre nombril et à me laisser des commentaires pour que j'aille, à mon tour, contempler leur propre construction narcissique. Quelques uns enfin, plus simplement, me prennent pour un pauvre type. Je pense, d'ailleurs, que cette dernière catégorie est la plus répandue sur la surface de la terre.

Ceci dit, il me semble important de rétablir certaines vérités et prouver la bonne foi et l'honnêteté dont je fais preuve jour après jour, dans la vraie vie, comme dans mon blog. Car avant tout j'aime à être honnête. Honnête, loyal voire même totalement modeste.
Ainsi, dans un post ancien resté fameux, je déclarais - en toute modestie - être fatal et n'y pouvoir rien. Certains se sont offusqués "quoi Spoutnik, fatal ? laissez moi rire". D'autres se sont gaussés "Spoutnik ? il a la fatalité de l'administration fiscale, rien de plus". J'ai même entendu un "beurk !". Pourtant, et je m'adresse à ceux qui me connaissent ou croient me connaître : n'est-ce pas là la pure vérité ? Ne suis je pas définitivement fatal ? Ai-je exagéré ? La réponse est non ! Et personne n'est là pour me contredire.

Dans un autre post, je constatais, avec réalisme, qu'il ne me reste plus qu'un seul rival sérieux, et ce rival est Benicio Del Toro. Là par contre, je n'ai pas fait preuve d'honnêteté complète. Je l'avoue aujourd'hui. Non, j'ai omis de rajouter qu'en plus d'être honnête, loyal voire même totalement modeste, je suis aussi fair-play. Fair-play avec Benicio, mon seul rival ! J'ai en effet spécialement demandé ma moitié de me couper les cheveux (c'est pourtant facile avec une tondeuse), afin de justement laisser à Benicio Del Toro un léger avantage.

Et bien, je peux l'affirmer en toute honnêté, malgré cela, malgré la tête qu'elle m'a faite, et bien Benicio n'a toujours aucune chance face à moi.

Rideau.