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Spoutnik

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19 mars 2009

TtôsHhŸBaa the Wished Curse dragon gif... 2

dragonOOR2
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19 janvier 2009

TtôsHhŸBaa the Wished Curse dragon gif toshiba

Tt_sHh_Baa_the_Wished_Curse_dragon_toshiba
8 mars 2008

The Thin Red Line

Regarder ce film, c'est se plonger avec effroi, dans le substrat qui constitue la nature humaine. C'est contempler l'homme dans ce qu'il a de plus beau. Et de plus sale. C'est constater qu'il est fait de chair et de viscères. Et que les viscères puent lorsqu'elles sont à la lumière. Mais c'est aussi voir que derrière le sang, il y a des âmes. Et que  ces âmes hurlent de dégoût et de peur face à la solitude et à la mort. Regarder ce film, c'est s'approcher de la nature transcendée de l'homme dans tout ce qu'elle a de plus terrible et de plus beau. Regarder ce film, c'est se dire qu'une ligne rouge existe, là, juste devant nous. Et que nous la rencontrerons.

4 avril 2007

Il fait beau

Parce qu'en fait, tout cela n'est pas si important. Parce qu'en fait, je me demande si c'est nécessaire de même le penser. Parce qu'en fait, la question n'a de sens que parce qu'elle est posée. Parce qu'en fait, il ne suffit pas de le dire. Parce que l'autre jour, une seule image, une rue, a suffit. J'ai senti. Une émotion. La rue, droite, un peu plus loin, juste un peu plus loin, puis à gauche, encore tout droit, puis à droite, un peu plus loin. Dire que cette image a reveillé d'autres images. D'autres émotions. Parce qu'en fait, il faut mieux dormir. Cela fait moins mal.
7 novembre 2006

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29 septembre 2006

Aujourd'hui




Aujourd'hui, maman est morte.








10 septembre 2006

Train de nuit

un train, de nuit, quelque part, vers nulle part

31 août 2006

[voyeurisme] ©AK47

D. H., paraboots "diplomate" noires, pantalon de costume gris, ceinture noire, chemise blanche, cravatte noire rayée, veste de costume grise, sacoche.

30 août 2006

Spoutnik et Liselotte parlent. Ils sont en vie.

- Spoutnik : "Avant hier j'ai acheté le dernier livre de Christine Angot. Hier j'ai construit une commode."

- Liselotte Pulver : "Comme Charles Ingals, Monsieur Spoutnik ? (pour la commode)."

- Spoutnik : "Tout comme, à la seule différence que lui n'avait pas le mode d'emploi fourni dans la boite."

- Liselotte Pulver : "Mais lui les fabriquait Monsieur Spoutnik, il ne les assemblait point..."

- Spoutnik : "J'aime pas trop Charles Ingals. C'était un con."

- Liselotte Pulver : "Vous êtes jaloux oui !"

- Spoutnik : "Jaloux ? Vivre dans la merde comme les Ingals, vous croyez que c'est le but de ma vie ? Une maison minable, de la boue, pas de quoi bouffer, une fille aveugle, une foi stupide ... non, très peu pour moi. Je laisse Charles Ingals à ses croyances grotesques."

- Liselotte Pulver : "Mais lui, Monsieur Spoutnik, fabriquait de belles commodes, (il ne les assemblait pas lui, il n'avait pas de mode d'emploi, parce qu'il n'en avait pas besoin, je dirai même, Monsieur Spoutnik, que c'est lui qui fournisssait les modes d'emploi), la boue, Monsieur Spoutnik, composait alors l'ensemble du monde moderne d'alors, tout au moins ses routes et ses sentiers, et vous travaillez bien dans les assurances pour nourrir votre petite personne, vos nièces, votre moitié assurée, votre stress n'est que la famine de l'époque Monsieur Spoutnik.

- Spoutnik : "Le fait de travailler dans les assurances me permet d'être proche des gens. Je les comprends, dans leur globalité, avec leurs forces et leurs faiblesses. L'assurance est une activité éminemment humaine, savez vous ? Je préfère travailler chez G. que de manger de la boue comme Charles Ingals. D'ailleurs s'il avait eu une complémentaire santé, il aurait peut être pu soigner sa fille."

15 mai 2006

Spoutnik contre le reste du monde

Voici un extrait de la Scène 5, Acte XII, Dans le train, Dimanche vers 22h30

Personnages : Spoutnik (égal à lui-même), Moitié de spoutnik au téléphone
Notes scénographiques : Le rideau se lève sur Spoutnik dans son salon. Soudain le téléphone sonne. Sa moitié, qui est dans le train entre Paris et Lyon, l’appelle. Il décroche. La communication est mauvaise.

- Spoutnik (perplexe) : "oui, ?"
- Moitié de Spoutnik (le ton embarrassé) : "oui je me suis CRIC CRIC dans le train."
- Spoutnik (perplexe) : "quoi, ?"
- Moitié de Spoutnik (le ton embarrassé) : "ENDORMIE"
- Spoutnik (perplexe) : "ah ? c’est des choses qui arrivent"
- Moitié de Spoutnik (le ton embarrassé) : "et en me réveillant je me suis CRIC CRIC que j’avais merdé"
- Spoutnik (perplexe) : "hein ?
- Moitié de Spoutnik (le ton embarrassé) : "oui je me suis CRIC CRIC que j’avais gardé ta carte bleue dans mon portefeuille ! ".
- Spoutnik (réalisant) : "hein ? mince, c’est embêtant"
- Moitié de Spoutnik (n’entendant pas) : "quoi ?"
- Spoutnik (répétant) : " je disais : oui c’est embêtant, mais c’est pas trop grave ... je serai une semaine sans carte bleue ..."
- Moitié de Spoutnik (n’entendant pas) : "quoi ? tu disais quoi ?"
- Spoutnik (un peu irrité et répétant) : "je disais : c’est embêtant !!!"
- Moitié de Spoutnik (n’entendant toujours pas) : "répète CRIC CRIC je n'entends CRIC CRIC du tout !!!"
- Spoutnik (un peu irrité et répétant) : "je disais : c’est chiant quoi !!!"
- Moitié de Spoutnik (n’entendant toujours pas) : "répète, je ne t'entends pas !"
- Spoutnik (très irrité et se lâchant) : " JE DISAIS : OUI TU AS COM-PLE-TE-MENT MERDE, TU FAIS CHIER ET JE SUIS DANS LA MERDE A CAUSE DE TOI !!!
- Moitié de Spoutnik (ayant tout entendu cette fois) : "ben ...  le prend pas comme ça !"
- Spoutnik (pfff) : "pfff ... laisse tomber ...".
- Moitié de Spoutnik (hein ?) : "quoi ? je ne t'entends pas !"

8 avril 2006

Spoutnik contre le reste du monde

Voici un extrait de la Scène 4, Acte XIII, Vieillir à deux, c'est mieux, Jeudi vers 23:59

Personnages : Spoutnik (égal à lui-même), Moitié de spoutnik

Notes scénographiques : Le rideau se lève sur Spoutnik dans sa chambre à coucher, près du lit dans lequel sa Moitié, déjà couchée, lit (comme à son habitude) un roman policier. Comme Spoutnik vient de rentrer d'un dîner, ils parlent de choses et d'autres. Spoutnik se couche enfin.

- Moitié de Spoutnik (excessive) : "En fait, je ne pourrai pas vivre sans toi ... s'il t'arrivait malheur, je crois que je me suiciderai !"
- Spoutnik (perplexe) : "ah oui ?"
- Moitié de Spoutnik (sincère, rêvant de Roméo et Juliette) : "oui c'est certain ! Et d'ailleurs je me coucherai contre toi et je prendrai des médicaments pour me tuer."
- Spoutnik (amusé par le côté théatral) : "ooh ! mais, les médicaments c'est pas trop efficace tu sais ..."
- Moitié de Spoutnik (curieuse) : "ah oui ? "
- Spoutnik (rigolant) : "Mieux vaut un pistolet, c'est plus efficace. Ecoute, quand se sera le moment, je prends un pistolet, je te tire une balle dans la tête et puis je retourne l'arme contre moi .... et puis ...  finalement, je ne me tire pas une balle dans la tête, car réellement il n'y aurait plus de raisons.
- Moitié de Spoutnik (rigolant) : "J'en étais sûre ! ".


14 mars 2006

Spoutnik part en rendez-vous ([voyeurisme] ©AK47)

CK be, paraboots "rousseau" noires, pantalon de costume noir, ceinture noire, chemise à rayures, cravatte bleue fonçée, veste de costume noir, écharpe, manteau mi-long gris anthracite, sacoche en cuir noire, iPod



12 mars 2006

Atteindre le divin

Il parait simple d'atteindre le divin. Mais il faut y croire. Le désirer. L'imaginer. Puis il faut le faire. Quand même. Avec détermination. Et avec modestie. Avec sérénité toujours. Intensité. Sans arrogance. Sans oublier.
Cette après-midi, je suis une nouvelle fois entré en religion.

Merci.

11 mars 2006

Il y a un an, dans les mêmes circonstances, j'écrivais ...

Le tournoi des VI Nations 2005.

Par chance, il existe des moments exceptionnels dans la vie. Des moments qui arrivent à ponctuer une année par leur seule existence. Parmis lesquels on peut aisément citer la naissance d’un enfant, les premiers pas de l’homme sur la Lune, une victoire remarquable à Civilization III, l’abolition de la peine de mort, la Flûte Enchantée sifflée par le public à l’Opéra de Paris ... Mais ces événements, même s’ils sont mémorables, ont le défaut majeur d’être uniques. Ils sont, font "pschiiit" et puis s'en vont. Voilà ce qu'il en est communément des grands moments. Et nous, nous les regardons passer, parfois perplexes, souvent désorientés.

Quoiqu'il en soit, chaque année,  un événement exceptionnel a lieu. Différent des autres événements exceptionnel, il réussit le paradoxe de rester exceptionnel tout en étant récurrent. Quel est-il ? Tout simplement le match annuel opposant la France à l’Angleterre dans le Tournoi des 6 nations. Là, année après année, on touche l’histoire. Et si l’on est croyant, on est évidemment transcendé. Ce sera soit la défaite, soit la victoire. Et bien sûr on espère la victoire car seule la victoire est belle. Et, pour ne pas gâcher l’événement, il faut absolument rester concentré. Car, règle n°1, c’est quand on n’est pas concentré qu’on prend un essai. Même en étant devant sa télé.

Car il faut le savoir, regarder un France-Angleterre, c’est comme entrer en religion. Dans une vraie religion, révélée et définitivement sacrée. Une religion avec ses prêtres, ses icônes, son souffle divin, son Graal, sa terre promise, ses saints et ses apôtres. Une religion où l’on communie ensemble, où l’on souffre ensemble, où l’on rit ensemble et où parfois on pleure ensemble. Une religion dans laquelle le temple est ovale. Une religion dans laquelle la relique est ovale. Dont les rebonds et les attermoiements déterminent la façon dont le monde tourne et se présente aux yeux de tous. Et que les mécréants, toujours prompts à médire et à ricanner, ne s’y trompent pas. Cette religion est une chose sérieuse, éminemment grave. Ils peuvent toujours rigoler, ces ignorants, de ce qu'il ne connaissent pas. Quelle importance. De toute manière, ils ne comprendront jamais rien à rien. Alors, mieux vaut qu’ils restent à la porte du temple et en ignorent à jamais la Lumière. Tant pis pour eux. Il ne connaîtront jamais ces secrets, cette béatitude, cette profondeur, cette abnégation. Car il faut le dire, cette religion est une religion d’initiés. Réellement messianique. Mais non prosélyte. Pourquoi faudrait il en effet faire de nouveaux disciples ?. Et d’ailleurs comment faire pour en créer de nouveaux ? Comment expliquer à un ignorant les arcanes de ce savoir révélé pendant un match de cette importance? C’est non seulement impossible, tant les règles sont complexes, mais c’est surtout dangereux : perdre sa concentration à tenter d’expliquer quoique ce soit et c’est l’essai assuré. En raison de la fameuse règle n°1. Alors, pendant un France-Angleterre, on se tait. On croise ses mains comme en prière. Et on espère que l’ovalie tourne rond. Pour une fois.

Cette année, les deux protagonistes avaient beaucoup à prouver et beaucoup à se faire pardonner. Un match ouvert, c’est cela que nous promettait l’affiche 2005.

Et l’on a vu une équipe de France nous montrer un tout autre visage qu’il y a une semaine, lorsqu'elle fit piètre figure face à l’Ecosse. Beaucoup moins de fautes, beaucoup plus d’impact, beaucoup de présence. Et surtout un grand réalisme qui seul permis de faire la différence. Et gagner d’un tout petit point (17-18) surà une équipe d’Angleterre face à laquelle une erreur fait au mieux 3 points et au pire en vaut 7.

Et puis, une première victoire des bleus à Twickenham, depuis 8 ans, ça le fait non ? Ca valait de se serrer les points pendant deux fois quarante minutes (plus huit).

Et alors, au soir de la victoire, dans les allées du Temple, les disciples en oraison font la fête. Ils se réjouissent et l'esprit léger, ils se prennent à rêver. Et cela bruisse de partout. Car les disciples parlent beaucoup quand ils communient ensemble. Et dans chaque discussion, dans chaque débat, dans chaque murmure reviennent toujours ces mêmes mots : « Grand Chelem » ... Alors, comme à chaque fois que ces mots sont évoqués le Grand Prêtre surgit, le crâne presque chauve et le chewing gum bénit de rigueur et comme toujours il réclame à tous un pieux silence et une profonde concentration. Et là, d'une voix grave et inspirée, il annonce que l'on en parlera uniquement quand il sera temps d’en parler. D’ici là, on reste concentré, car règle n°1, c’est quand on n’est pas concentré qu’on prend un essai. Surtout sur le terrain.

Amen.

Résultats de la deuxième journée 2005 :
Angleterre - France : 17-18
Italie - Pays de Galles : 8-38 (match France-Galles dans 15 jours, le 26/02)
Ecosse - Irlande : 13-40 (match Irlande-France le 12/03)

9 mars 2006

Spoutnik contre le reste du monde et le téléphone

Voici un extrait de la Scène 4, Acte XIII, Arrête de téléphoner, ça coûte cher, Samedi vers 19:00

Personnages : Spoutnik (égal à lui-même), Moitié de spoutnik

Notes scénographiques : Le rideau se lève sur Spoutnik dans son salon en train d'analyser la dernière facture de France Telecom. Le montant à payer est (comme d'habitude) astronomique. Il suspecte sa Moitié d'être responsable de l'essentiel de ces dépenses, car LUI ne passe que des appels très courts. Il décide donc de faire des économies sur le téléphone. Alors qu'il est plongé dans ses réflexions, sa Moitié entre dans le salon.


- Moitié de Spoutnik (surprise de le voir effondré) : "Euh, ça va ?"
- Spoutnik (irrité) : "Non ... t'as vu la facture du téléphone ?"
- Moitié de Spoutnik (sincère) : "Pfff, si tu crois que je m'intéresse à ce genre de choses ..."
- Spoutnik (sur-jouant son personnage, comme à son habitude) : "Ah oui ? Et bien, sache que je viens de trouver une idée lumineuse pour réduire à zéro les dépenses de téléphone pesant sur nos finances."
- Moitié de Spoutnik (curieuse) : "oh ? Tu vas prendre un abonnement qui coûte moins cher "
- Spoutnik (rigolant) : "Non ! car cela coûtera toujours trop cher !"
- Moitié de Spoutnik (curieuse) : "Ah ? Tu vas prendre un abonnement illimité sur la live boxe "
- Spoutnik (rigolant) : "Non ! car il faut racheter des téléphones ..."
- Moitié de Spoutnik (étonnée) : "Alors comment ? "
- Spoutnik (rigolant) : "Et bien ... je vais dire à France Telecom que le compte bancaire a changé et je vais donner les coordonnées de TON compte perso. Comme cela le téléphone ne me coûtera rien et tu pourras toujours appeler autant."

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