Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Spoutnik
Spoutnik
Publicité
Spoutnik
Archives
7 janvier 2004

Pour mémoire

Depuis mon entretien préalable à licenciement du 11 Décembre 2003, je ne suis pas encore au chômage. Je suis dans un entre-deux. Je suis actuellement dispensé de mettre les pieds chez mon ex-employeur. J'ai signé un papier par lequel je suis informé qu'il me dispense de toute activité dans la société. Donc, je ne vais pas au travail. Donc je ne suis pas encore en préavis. Je serais également dispensé de faire les 3 mois de préavis. Donc, je suis payé à rester chez moi le temps de terminer la "procédure diligentée" contre moi. Ensuite, pendant trois mois, je continuerai à toucher mon salaire, le 28 de chaque mois. Vu que, jours après jours, je ne reçois pas la lettre de licenciement, cela va pouvoir continuer longtemps. Chaque jour qui passe retarde le début du préavis. L'impression que j'en ai est celle d'avoir été oublié.
Je leur reproche un peu quand même de ne pas m'avoir tout simplement dit :
"Mon cher Monsieur, nous allons vous dispenser de venir travailler chez nous et cela jusqu'à votre retraite. Nous continuons naturellement à vous payer pendant ce temps". Là cela aurait été clair.

Le protocole d'accord transactionnel est depuis longtemps sur la table de mon avocat. Depuis longtemps également, nous sommes entendu sur une somme d'argent. Mon ancienneté était trop faible pour que cette somme soit importante. C'est un compromis qui a été trouvé. Je ne les assigne donc pas aux prud'hommes. Mon ex employeur a également accepté de retirer du protocole tous les reproches qu'il m'avait opposé la première semaine. En quelque sorte, cela prouve qu'il n'avait rien à me reprocher de véritable. Pour ma part, je refusais de le voir "charger la barque" injustement, car ses arguments étaient faux. Je déteste me voir accuser de choses que je n'ai pas commises. L'injustice me déplaît d'autant plus si elle me touche. Donc mon ex employeur me licencie pour d'autres raisons. Ces raisons me dépassent totalement, elles sont sans doute liées à des questions de restructuration. Il n'a donc qu'à me donner de l'argent pour que j'accepte de partir. C'est ce qu'il a fait.
Jusqu'à présent, je n'ai que peu profité de cette situation étrange. Notamment en raison des fêtes. De toute manière je "devais" être en vacances du 18 Décembre au 6 Janvier. Je n'aspire pas encore à chercher du travail, d'ailleurs je n'ai pas encore envoyé le moindre CV. Cela va venir. Je suis néanmoins convaincu que l'une des deux opportunités venues à moi ces derniers jours va fonctionner.

Je ne ressens aucun deuil de cet emploi perdu.
Je suis satisfait d'avoir regardé mon DG dans les yeux, la veille de mon départ et l'avoir vu se tasser devant moi.
Je suis satisfait d'avoir vu également mon chef de service sortir avec des yeux rougis de la réunion du 11 décembre (la viande n'était pas seulement sur les murs !).
Je suis satisfait d'avoir appris qu'ils se méfiaient de moi.
Je suis satisfait de m'être défendu et de m'être fait respecté.

Au jour d'aujourd'hui, je dirais même que je suis assez serein.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité