Des bourreaux zordinaires ( la mort est leur métier )

Jeudi, 17h, entretien préalable à licenciement. Bureau du DRH, siège parisien d'un grand groupe international, paris IXème.
Ce fut long. Ce fut saignant.
Je m'aperçois que le prix d'un homme entre les mains de pareils bourreaux ne coute pas cher. En euros. La "proposition" est seulement insultante mais suffisante pour ne pas être humiliante. Juste ce qu'il faut pour ne pas prendre la porte de dégoût et en appeler immédiatement à la justice. Juste le prix qui m'empêchait de me lever.
La nuit porte conseil. A partir de maintenant, je suis maître du temps. Négociation ou contentieux, c'est mon choix.
Beaucoup de mes illusions se sont envolées ce soir. Cela n'a aucune importance. Je m'attendais à les voir disparaître au passage.
Je suis fatigué. Parler dans le vide m'a fatigué. Heureusement que le Délégué notait mon dialogue de sourd, j'avais au moins l'impression de parler pour la postérité.

Mais où donc est la cellule du Parti Communiste la plus proche ?
Prolétaires de tous les pays unissez-vous.

Viva la muerte.